Dans les médias
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Maxi N° 950 du 10 au 26 janvier 2005
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L'Express N° 2524 du 18/24 novembre
1999 ;
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Europe 1 pour l'émission de Gérard Holtz "Système-G" le
vendredi 5 avril et le mercredi 10
avril 1996 ;
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Fréquence Protestante pour l'émission "Midi-Jeunes" le
mercredi 28 février 1996 ;
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100 trucs de déc 95-jan 96 ;
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Madame Figaro le 29 juillet 1995 ;
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FR3-Franche-Comté le 29 avril 1995 ;
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RTL" pour l'émission de Christophe Bourseiller
"Tous les coups sont permis"
le 7 octobre 1994 (redif. le 28 octobre 1994) ;
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VSD du 8 décembre 1994 ;
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Radio-France-Vichy le 21 mai
1993 ;
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La Dépêche de Tahiti le 28 octobre 1993 ;
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Sélection du reader's digest de janvier 1989 ;
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Gé-magazine de mars 1988 ;
· Radio-Bleue avec trois participations à l'émission "Allons ancêtres" animée par Jean-Louis Beaucarnot (5 mai 1996, 27 octobre 1991, 5 février 1989).
Mes livres
Aujourd'hui épuisé, mon premier livre date de 1996 et eut un bon succès : "Guide pratique pour dresser votre arbre généalogique" (Marabout - 1996).
Plusieurs de mes titres se distinguent :
Dictionnaire-Guide de
Généalogie
(Edit.
Gisserot – Paris 1999)
Le
"Dictionnaire-Guide de Généalogie" tend à devenir un "classique" dans le monde de la
généalogie et de la recherche en histoire.
Définition
et séries d'archives pour dénicher le document recherché abondent.
Ouvrage
recommandé des généalogistes à leurs élèves lors de cours ou de séminaires.
· Guide
de recherche généalogique aux Archives nationales (La Voûte - 2000). De bonnes pistes pour chercher aux AN.
· Guide
de recherche généalogique dans les Dom-Tom (La Voûte - 2000). Si vos ancêtres viennent de loin.
· Faire
sa généalogie (Gisserot - 2000).
Livre abordable (2 Euros !) pour bien débuter sa généalogie.
· Prénoms
de France et des Dom-Tom
(Gisserot - 2000). Saviez-vous qu'il existait un saint Mohamed (en fait saint
Bernard d'Avila) et que Kevin est un saint natif d'Irlande et non issu des
feuilletons américains ?
· Jouez
avec la généalogie ! (La Voûte - 2001). De
quoi se distraire en salle de lecture des archives en attendant d'être servi.
· Comment dresser son arbre généalogique, Éditions généalogiques de la Voûte.
· Les Gaîtés de l'annuaire, Éditions généalogiques de la Voûte
· La rue Boissonade – Paris, Éditions généalogiques de la Voûte, coll. « Rue de Paris », 2007. 346 p., 21 x 14 cm.,
· Tahiti 1914 - Le vent de guerre - Lardy, Éditions À la frontière, 2009, 352 p., 16 x 22 cm.,
· Termes et devises héraldiques : précédé d'une initiation à l'héraldiqn
Pour commander mes livres
(Ma librairie préférée,
tenue par Gilles Prévost, un bon généalogiste)
Quelques titres (hélas !) sont épuisés. Ce sont :
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Le rire et la vie (Gisserot - 2000).
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Le rire et le travail (Gisserot - 2000).
·
Le rire et la famille (Gisserot - 2000).
·
Le rire et l'amour (Gisserot - 2000).
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Modèles de lettres (Gisserot - 2000).
·
Manuel de politesse (Gisserot - 2001).
Quelques parents…
Tante Madeleine, Soeur Madeleine du Calvaire
E |
n mars 1981, je décidais de réaliser mon arbre généalogique ; sans ne rien savoir ou presque sur mes ascendants, côté paternel surtout.
Mon défunt père, Francis Gasse, fâché très tôt avec ses parents, refusait de me parler d'eux, excepté l'histoire de nos ancêtres cannibales. Par ma mère, je savais que mes bisaïeuls paternels, Ernest GASSE et Constance BIGNON, boulangers à Colombes (92) avaient eu trois enfants : Christian, Madeleine et le benjamin, mon aïeul René GASSE. L'aîné, mécanicien, décédé en 1971, était peintre du dimanche. René Gasse, marin à bord de la Zélée en 1914, marié et divorcé à Tahiti, était décédé à une date inconnue. Madeleine Gasse était entrée dans les ordres. D'elle pas de photo, aucun souvenir, aucun nom de Congrégation, aucune indication, si ce n'est qu'elle était décédée au début des années trente. Les recherches commencèrent, ascendants et collatéraux retrouvés complétaient l'arbre généalogique et l'histoire de la famille. Le grand-père marin, fut découvert et avec lui les boulangers de Colombes. Mais pour une religieuse, comment faire ? Par déduction, je trouvais son acte de naissance, en marge duquel, contrairement aux lois sur l'état civil, ne figurait pas la référence de son décès.
En février 1983, je demandais au notaire de Maintenon (28) l'inventaire après décès de mon bisaïeul Ernest Gasse (le père de Soeur Madeleine) décédé en cette commune en 1934. La réponse du notaire est décevante, ce n'est pas l'acte notarié espéré. Mais en y regardant de plus près, je constatais qu'il s'agissait d'une déclaration, sur une seule feuille, de non inventaire après décès. Trois mois après la disparition d'Ernest Gasse, deux voisins mandatés par la famille informent le notaire des décisions de la veuve. Celle-ci, seule héritière par donation au dernier vivant, ne désire pas que soit dressé un inventaire après décès. Sans doute à titre accessoire, les voisins indiquent les adresses des trois enfants. Ainsi, j'apprends où mon grand père paternel habitait à San Francisco. Et pour Soeur Madeleine : Madeleine Gasse, en religion, 55 av. de Versailles (Paris). Enfin une piste de recherche que je décidais d'exploiter sans retard. L'annuaire PTT de 1983 indique pour cette adresse "Oeuvre pour l'Hospitalité", information complétée par la lecture du dictionnaire de J. Hillairet qui précise que cette oeuvre est animée par les Soeurs de la Congrégation de Notre-Dame du Calvaire. Après une vaine recherche au cimetière proche de l'Oeuvre, je me décidais à écrire à la Mère Supérieure. La lettre est postée le lundi 7 mars 1983. Le mercredi 9 au matin la réponse est déjà au courrier, j'ouvris la lettre et en extrayais une photo un peu floue. N'aimant pas lire en public je rangeais lettre et photo. Mais seul à l'arrêt du bus, j'éprouvais une curieuse sensation. Je repris l'enveloppe, dépliais la lettre et lus. L'émotion m'envahie et devint intense. La mère Supérieure écrivait " Monsieur, qu'elle ne fut pas ma surprise ce matin de lire votre lettre. J'en suis toute émue sachant combien Soeur Madeleine a souffert du silence de sa famille et à la fois je me réjouis pour elle, car Soeur Madeleine est bien vivante. Depuis août 1982 elle est à Gramat dans notre maison mère. A 94 ans, elle a encore tous ses esprits et rend de menus services" Vivante ! Soeur Madeleine est vivante ! La nouvelle bouleversa toute la famille aussitôt avertie. Avec la Mère Supérieure, un scénario est organisé : annoncer en douceur à Soeur Madeleine que sa famille l'a retrouvée, puis, le premier moment d'émotion passé, des premières lettres qu'elle recevrait, et enfin de l'imminence d'une visite. Sa première visite depuis plus de 50 ans. Le 12 avril 1983, au Couvent de Gramat, les retrouvailles furent très émouvantes : Soeur Madeleine, restée sans aucune nouvelle de sa famille, ni lettre, ni visite, comme oubliée des siens, accueillait son petit-neveu. Enfin !
Jane temaramauruarii
Drollet
La demoiselle du téléphone
Héroïne
de Tahiti
P |
etite-fille de Sosthène Drollet, l'inventeur de la gelée de goyave, fille d'Alexandre Tahea Drollet, auteur d'une grammaire de la langue tahitienne, Jane Drollet est restée célèbre à Tahiti pour son rôle dans la défense de l'île lors de l'attaque de Papeete par la marine allemande du mardi 22 septembre 1914. L'Histoire est ainsi faite que même cette lointaine île de beauté où règne la nonchalance, la tranquillité, le bonheur de vivre, a connu la guerre !
A l'aube du mardi 22, l'escadre allemande du pacifique aux ordres de l'amiral Von Spee, composée des cuirassés "Scharnhorst" et "Gneisenau", bombarde la ville et le port dans l'intention de s'en emparer. Au premier coup de canon la population à fuie la ville (gouverneur en tête semble-t-il !). commandé par un vrai héros - le lieutenant de vaisseau Maxime Destremau, commandant la canonnière "Zélée" coulée dans le port - une poignée d'hommes attendent l'arme à la main, prêts à repousser un débarquement de troupes ennemies. Et parmi ces défenseurs une frêle jeune fille de 20 ans, Jane Drollet, la demoiselle du téléphone, malgré ses craintes, sa peur, séchant ses larmes, elle est resté à son poste sous le bombardement qui réduira les trois quarts de la ville en feu, reliant ainsi tous les défenseurs à leur chef pendu au combiné à hurler ses ordres sous les obus. Mais celui-ci accoure au central téléphonique appartenant à l'époque à une société privée :
- Vous êtes là, mademoiselle ? Toute seule ?
- Mais oui, commandant ! Les autres sont partis.
- Je vais vous envoyer un matelot.
- Oh ! C'est bien inutile : pour les communications militaires, je peux suffire... et pour les communications privées, j'ai comme une idée que les abonnés ne me dérangeront pas aujourd'hui !
Et Destremau ne peut pas s'empêcher de rire.
- Je crains bien que vous n'ayez raison, mademoiselle. Bonne chance et merci !
elle ne s'était pas enfuie. Après qu'elle eut reçu l'ordre formel d'évacuer, un obus allemand tomba sur le central téléphonique ! Tahiti ne fut pas conquise.
Jane Drollet fut décorée pour acte de courage
face à l'ennemi en
temps de guerre.
(Le gouverneur de l'époque avait fui sous
les bombes !)
Pierre Bouchard
Typographe, syndicaliste, socialiste, Libre Penseur, conseiller municipal, puis membre de la délégation spéciale de Nevers
N |
é et mort à Nevers (Nièvre) 1869 - 1957, typographe ; syndicaliste et militant socialiste; conseiller municipal ; Administrateur de l'hôpital municipal ; Anticlérical; Pierre Bouchard fut un des syndicalistes fondateurs en 1897 de la Fédération socialiste, allemaniste jusqu'en décembre 1899, puis autonome, avant d'adhérer, en 1901, au Parti socialiste français. Il fut membre suppléant à la commission administrative fédérale en 1911
Nommé gérant du quotidien L'Observateur du Centre, organe de la Fédération en 1901. à plusieurs reprises, il fut candidat aux élections municipales : en 1894, sur une liste du révisionniste Laporte ; en 1910, sur la liste de concentration républicaine ; en 1912, il fut élu sur une liste commune aux radicaux et aux socialistes, conduits par Massé. Il prit nettement position contre l'adhésion à la Troisième Internationale après le congrès de Tours de décembre 1920 et devint un des dirigeants du Parti S.F.I.O. dés 1921. Il était trésorier adjoint de la Fédération en 1923. Il fut administrateur de l'Aurore du Centre, journal socialiste de 1923 à 1925 et conseiller municipal de Nevers, élu en 1925 et réélu en 1935.
Pierre Bouchard eut aussi des activités syndicales : en 1894, il était secrétaire du syndicat des travailleurs du Livre ; en janvier 1908, il entreprit des tournées de propagande auprès des bûcherons. Il appartenait également à La Libre Pensée. Il en fut le délégué, au congrès national tenu du 1 au 3 novembre 1919, à Le Mans.
Administrateur
de l'hôpital municipal, il avait
fait supprimer tout ce qui évoquait la religion, croix, religieuses, noms
religieux des salles... membre
(d'office) de la Délégation spéciale, Pierre Bouchard fut révoqué de ses
fonctions municipales en octobre 1944.